Vol. 6, Issue 2, Part C (2020)

Abstract
La République démocratique du Congo (RDC), un pays aux dimensions continentales est à la jeunesse de sa démocratie, à son troisième cycle électoral; Le premier a eu lieu en 2006, le deuxième en 2011 et le troisième le 30 décembre 2018 dont la principale caractéristique a été la série d’invalidation par la Cour Constitutionnelle de certains candidats, pour la plupart de l’Opposition politique au profit de ceux de la plate-forme électorale « Front Commun pour le Congo, en sigle FCC ». En effet, depuis l'accession du pays à la reconnaissance nationale et internationale et d'après la déclaration universelle des droits de l'homme, la volonté du peuple est le fondement de l'autorité du pouvoir étatique. Cette volonté s'exprime par les élections justes, démocratiques et transparentes organisées périodiquement par un Organe créé à ce sujet, à savoir la Commission Electorale Nationale Indépendante, suivant une procédure assurant la liberté de vote et la vérité des urnes. Dans cette étude, il a été question d’analyser dans un premier temps l’organisation des élections législatives par la commission électorale nationale indépendante (CENI) et dans un deuxième temps, le contentieux électoral qui s’en est suivi lors des législatives provinciales du 30/12/2018 dans la Province du Nord Ubangi après la publication des résultats, lequel contentieux a opposé Patience YASUNGBI KOFIAMA à Madame Marie OMBWANGA GERENDAWELE; Celle-ci saisie la Cour d’Appel du Nord Ubangi qui invalide la candidate Patience YASUNGBI KOFIAMA en sa faveur suivant Arrêt sous RCE 001 du 18/09/2019 rendu à cet effet ; Cette dernière interjette appel devant le Conseil d’Etat qui la réhabilite en date du 03/05/2019 Suivant REA.031; Elle est revalidée par l’Assemblée Provinciale du Nord Ubangi dans sa plénière du 12/06/2019.