Vol. 6, Issue 2, Part E (2020)

Abstract
Une enquête a été réalisée auprès de 500 élèves (254 filles et 246 garçons) dans le but d’évaluer les conditions d’hygiène dans les écoles de la sous-division de Madimba (Province de Kongo-Centrale, RD Congo). Il ressort de cette étude que 21 écoles (soit 65.6%) ont chacune un point d’eau fonctionnel. Dans 91% des cas, le matériel de nettoyage anal était absent dans les installations sanitaires. 78.1% des latrines sentaient mauvais et 22 écoles ont des latrines non hygiéniques. 18 écoles (56.2%) enfuient les ordures ou les jettent dans un trou. Peu d’écoles mènent des activités de promotion de l’hygiène de l’école à la communauté. 74 élèves (soit 14.8%) ont leur manuel d’éducation pour l’hygiène. 4.6% des élèves connaissent les vecteurs qui transmettent les maladies diarrhéiques à partir du péril fécal. 89 élèves (soit 17.8%) connaissent les méthodes de prévention des maladies d’origine hydrique. 73% des élèves ont appréciés leur latrine non propre et 40.6% des élèves ont remarqué la présence de défécation à l’air libre dans leurs écoles. Il n’y a pas de lien entre le sexe et les connaissances des vecteurs de transmission des maladies diarrhéiques à partir du péril fécal, entre le sexe et connaissances sur les méthodes de prévention des maladies d’origine hydrique (α=0,05). Les résultats montrent aussi que l’appartenance à un sexe n’a aucun lien significatif par rapport à l’utilisation de latrine. Il existe cependant un lien entre la disponibilité de manuel d’éducation pour la santé et les connaissances sur les vecteurs qui transmettent les maladies diarrhéiques à partir du péril fécal et seules quelques écoles respectent les normes internationales. Ainsi, les écoles du centre d’Inkisi disposent d’au moins une latrine dont la plupart sont en très mauvais état de fonctionnement et mal utilisées. D’où nécessité d’assainir les milieux scolaires à travers le pays.