AbstractLes progrès de la technologie ces dernières années a entrainé de changement dans la façon de traiter certaines affections avec notamment la découverte des nombreuses substances à base synthétique mais aussi des substances naturelles. Cependant leur usage, parfois abusive, et leur prescription de longue durée ont entraîné la résistance des pathogènes.
Toutefois, la découverte progressive des applications des huiles essentielles constituerait une alternative dans les traitements des maladies.
C’est ainsi que, nous avons mené une étude sur l’activité antibactérienne in vitro des huiles essentielles de deux plantes médicinales, Eucalyptus globulus et Curcuma longa sur les souches de Staphylococcus aureus et de Salmonella typhi, en vue de contribuer à la connaissance et la valorisation scientifique des données sur les potentialités thérapeutiques des huiles essentielles (HE) dans la région de Kisangani.
L’hydrodistillation a été utilisée comme méthode d’extraction des huiles essentielles tandis que les deux souches bactériennes testées ont été fournies par le laboratoire de Microbiologie et Phytopathologie de la Faculté de Sciences.
Ainsi, l’activité antibactérienne des HE de nos deux espèces de plantes et des antibiotiques testés sur les souches bactériennes sont évalués suivant les diamètres des zones d’inhibition et les souches sont appréciées d’après les critères définies.
Les résultats ont révélé que les HE de deux espèces de plantes étudiées ont des activités antibactériennes différentes sur les deux souches bactériennes testées. Cependant, le test ANOVA appliqué aux diamètres d’inhibition des HE des plantes étudiées, sur les deux souches bactériennes, a montré qu’il n’y a pas de différence significative (p-value = 0.876). Par ailleurs, il n’existe pas non plus de différence significative (p-value = 0.992), entre les diamètres d’inhibition des différents ATB et HE sur les deux souches bactériennes testées.